Note au sujet du Cahier spécial poésie Anglophone


Les textes ici rassemblés et présentés ne sont pas un état des lieux de la poésie anglophone, ils sont la transcription de lectures organisées par John DeWitt, à Paris, pour et par des poètes écrivant en français et en anglais.

D’ici, nous percevons déjà plusieurs déplacements, plusieurs changements de formes. Dans un premier temps celui du texte écrit au texte lu, vient ensuite un autre déplacement, celui de la transcription, du texte entendu au texte écrit, ces deux déplacements mutant d’une langue à l’autre. C’est après ce voyage que nous retrouvons une langue possiblement nouvelle, disons renouvelée ou pourquoi pas impossible, une langue mutée, forcément mutique, lacunaire donc augmentée. John DeWitt précise cela d’important que ce dossier est aussi et surtout la trace d’un souffle de vie collective dans ces pratiques plutôt solitaires que sont l’écriture et la lecture. Il serait alors difficile de regrouper ces poètes sous un titre ; il s’agirait plutôt d’une carte blanche de facto, centrée sur de jeunes poètes qui poursuivent chacun leur trajectoire singulière.

John souhaite remercier les traducteurs qui ont fait un effort colossal pour partager l’oeuvre de ces poètes dans la langue française : M.K., poète résidant à Paris (qui a publié son travail dans le numéro 5 de Pli), Marion Breton, poète et artiste vidéo résidant à Berlin, Marty Hiatt, poète résidant à Berlin et Lise Thiollier, écrivaine et artiste plastique résidant à Paris.

Pli remercie à son tour John DeWitt qui a rendu cette publication possible, les auteurs et traducteurs. Enfin nous précisons rester attentifs et bienveillants envers ce que certain nommeront maladresse, nous butterons contre les mots, le lecteur sera le dernier traducteur.

Texte introductif au Cahier spécial poésie Anglophone
Revue Pli, numéro 08, 2017

Pli n°8
Écrit
Pli