L’objet que tu montres est chien par son allure et poisson, reptile. Son poids dans la main pour grandir en frère ou sœur à vélo se fait obsédant. Les balles mais lesquelles, situations qu’on ne joue pas, une autre fois, avec l’allure du chien concret. Ce sont, oui, des orties d’un premier mouvement. Un buisson pour qu’elles te sortent dans le feu de partout, une demande. La fraîcheur produite comme un qui ralentit avec ses ongles tombants, mais il s’agit peut-être de toi. Le peut-être surgit sous la forme d’un empêchement de cabane à franchir dans un temps donné car c’est une action de grandes enjambées parmi l’herbe, les orties, la toiture penchée. Tous les gens, l’espace d’un film, seraient cachés derrière un blouson si ce n’était le poids d’absolument rien qu’on avait au visage ou d’une main. Ce que toujours on voit qu’on prend pour un film où tout est transparent. On nomme en réalité la bonne chance et parfois, sans méchanceté, d’agir à moitié, d’être aperçu avec tout un lait d’oiseau qui coule en existant.
Je roule avec mon mort sur huit ou dix kilomètres et je rentre. Ce que je réponds, puis je le fais. Je dis de ne pas lui tourner le dos, son dos à lui, de ne pas tourner son dos. Je le fais. Exemple de conduite à frelon dans l’habitacle. À plusieurs et périlleux sont les kilomètres et l’épaule cuite et bien dégoûtante au travers, à curieux motifs, enfouis. Mon mort et tous les autres bientôt comme je le fais avec la peau sans visible frein, à sueur de bras tendre disant attention la vitre, le moteur, celui-là même où tu as crevé. J’arrive au terme de ma fuite, portatif au milieu à devoir attendre. Parc à feuillages anciens, dont toi, l’aspect d’avant laissé en l’état, la version sur feuilles de préférence. Cet aspect du haut du corps, chez certains, se pense amphibie pour un lac. Puis il y a quelqu’un au réveil. Autre question qui paraît dire tous ces kilomètres accumulés pourquoi, sous-entendu le corps. Je défais et retourne brièvement, plus léger.
Des zones de prairies humides à vive allure pour stopper entièrement visibles, une clôture basse et régulière ou par un début de vitesse. Ta main tiède celle-ci retournée qui manque à voir le bois pourri, le fer à balustre rouillé, la terre. C’est toi on dirait plus petit dessus qui as l’air devant. Un personnage qu’on devient criant fumier pas loin une insulte aussi tombant dans une fosse à fumier, quelque chose à purin où tu es arrivé en attendant, vraiment plus petit peut-être. On me lance alors une brique en rêve ou c’est encore toi. La terre mais toute seule autour elle aussi, et rouge. Cela paraît naturellement s’enchaîner. On songe à un esprit animal offert, pas offrande mais simple cadeau, en deux actions, qui à qui, moduler la voix pour dire, chaque syllabe prononcée comme on présente un chant dans un lieu sonore. Lequel serait l’animal possible, question transposée en différentes parties du corps, un bras par exemple au lieu de cet appareil, et ce qu’on entend qui passe.
La bouche enseigne à parler moins bien avec les dents du mort. On apprend à mettre une infection qu’on ne se savait plus. Parler revient à rendre et vider comme on se vide et remplit pour exister dans le sac où on loge. On tient sa langue entre les dents du mort en attendant qu’elle tombe. La main aussi finit par être inapte comme une langue à s’exprimer par la bouche et la pensée imprécise comme la parole qu’on se garde d’articuler, évitant les phrases. Ce qu’on montre alors est un portrait de sa propre peau. On s’approche à toucher et c’est en pierre sèche.
J’emploie séparément la lampe et la poésie. Lampe et poésie sont étalées devant la pluie qui tombe et s’arrête au bout d’une heure ou deux. La lampe éclairant le salpêtre ou l’ombre avec une autre pluie commence. Un phénomène aussi de pluie s’arrête et continue. La pluie dans l’arbre à la fenêtre est un autre fait que la pluie dans le rectangle. À la fenêtre est découpé dans l’ombre un pan visible en s’avançant sur le côté. Le cercle à l’aplomb de la lampe est tout autour une autre pluie. L’arbre dans le rectangle est éclairé par un moyen dans l’arbre. Un rayon qui passe à travers est de la pluie qu’une lampe allumée par un autre moyen traverse à la fenêtre. En découpant dans l’ombre une figure on fait venir avec un doigt tout le salpêtre accumulé qui tombe en poudre et disparaît. Le rond visible
est un espace entouré qu’on emploie.
La feuille d’aluminium serre une main emballée dans un gant comme un papier dur avec une autre. On voit d’un coup tout l’éclairage public au même endroit disparaître. Il est l’heure aussi quand l’hiver à la fin du travail éteint les visages entre deux voitures à pleine vitesse en lançant les doigts réchauffés dans la plaie. Ça met sous un terrain les roues du train pour aller vite à l’extrémité de l’œil ou par le givre à moitié fermé sans savoir à la vitre. Une montre écrasée n’a pas sa place en arrivant par exemple au bas de l’azur ainsi nommé qui fut perdu. Tout commence à jeter des cailloux comme une occupation dans la terre. À cet endroit finit le vin disparu qu’on a compté de l’œil en ne sachant ni la main ni la dureté de son papier.
Le restaurant d’entreprise à première entrée s’accroupit dans la mémoire où pend le numéro. L’issue droite ou gauche existe avec un ustensile au bras. Chacun franchit la porte amovible à travers une autre parole où les mots ne sont échangés provisoirement que dans le feu. Le mangeur énervé dans cette entreprise observe et respecte à reculons qu’on pense investir en rêve. Après deux mots dans sa catégorie paraît le numéro suivant. Tout montre le jet d’eau sous la grêle et l’odeur où croupit comme un reste d’argent du plâtre humide. Un employé façon chaise en se balançant change à la fin de position debout.
Le corps que nous voyons qui se présente agglutiné paraît être le tien parmi des aboiements d’animaux derrière la vitre. Tu es immédiatement sur tes jambes, ayant roulé les bras tordus dont l’étude est en cours avec toi. Un tuyau rafraîchit le flanc des voitures à eau. Chacun gronde en réduisant son voyage à force d’arriver pour mieux voir. Le chien tremblant reprend juste là où est tombée la glace un peu plus tôt. Les mouvements que tu effectues la tête en dedans ne t’ont pas arrangé. Tu siffles. Il faut laisser pendre bras et jambes. Un café clinique est le lieu de boire en se noyant qui nous accueille. Ailleurs s’en vont tes chiens, n’importe lesquels, avec ce que je m’imagine être de vrais mouvements de natation. Nous aboutissons par d’autres voies à une nage impeccable, hors de tout véhicule.
Dominique Quélen
Revue Pli, numéro 11