I
la chose du monde______________ par diverses voies
ne considérons les mêmes choses
ne marchent que fort lentement
peuvent avancer ______________suivent toujours
droit chemin
qui courent __________qui s’en éloignent
des bêtes __________du plus et du moins
qu’entre__________ rencontré dès ma jeunesse
certains chemins
un peu de cuivre et de verre
or __________diamants
chemins que j’ai suivis
ma vie comme en un tableau
comme une histoire__________ comme une fable
aucun endroit de la terre
parcouru tous les livres
voyager __________n’étaient bâtis que
sur du sable et sur de la boue
chemin__________ pas moins ouvert
aux plus ignorants __________aux plus
rencontrer__________ reste de ma jeunesse
voyager __________rencontrer marcher
choisir les chemins
suivre __________éloigné
II
seul architecte
par succession de temps
rues courbées et inégales
imaginai que les peuples
été autrefois demi-sauvages
civilisés __________peu à peu __________commencement
Et pour parler des choses humaines
très florissante
les rues plus belles
quand elles sont en danger
vieux fondements __________en ma jeunesse
Ces grands corps sont trop malaisés
grands chemins
tournoient entre les montagnes
suivre s’écarter du chemin
tenir le sentier__________ pour aller
plus droit __________égarés toute leur vie
voyageant
des Chinois ou des Cannibales
la même chose qui nous a plu
homme seul__________ rencontrées
tout un peuple
comme un homme qui marche seul
d’aller si lentement
n’avançais que fort peu de tomber
en autant de parcelles
pour monter peu à peu comme par degrés
dénombrements__________ longues chaînes
géomètres__________ toutes les choses qui
peuvent tomber
s’entresuivent éloignées __________cachées
elles ne laissent pas des lignes
quelques chiffres
il me sembla aussi, vers la fin
par quels moyens, et jusques où
quiconque__________ à dénombrer
aucune matière particulière
déracinant
III
soi-même à l’architecture__________ tracé
parmi les Perses ou les Chinois
me détourner __________vrai chemin
imitant en ceci les voyageurs
se trouvant
égarés en quelque forêt
ne doivent pas errer en tournoyant
tantôt d’un côté, tantôt d’un autre
marcher toujours le plus droit
vers un même côté__________ et ne le point
changer pour de faibles
peut-être été au commencement
que le hasard seul__________ vont __________où
ils désirent, ils arriveront
au moins à la fin quelque part
milieu d’une forêt __________notre naissance
de la Chine ou du Mexique
nous ne désirons pas
malades, ou__________ en prison
regarder de ce biais toutes les choses
diamants__________ ailes__________ voler
comme les oiseaux
les douleurs et la pauvreté
de si extrêmes contentements
cette méthode__________ tout le reste
ne me touchait point
dessein __________su borner__________ suivi
un chemin__________ l’hiver
pas encore bien achevé__________ remis à
voyager __________déracinais__________ glisser
à rejeter la terre mouvante et le sable
pour trouver __________les démolitions pour servir
difficultés de mathématique
ce désir __________m’éloigner de tous les lieux
la longue durée de la guerre
IV
pour ouïr les sons, ou sentir les odeurs
servir de leurs yeux __________des astres
une terre __________et choses semblables
on voit d’autres astres
une autre terre
rien__________ arrivait __________dormant __________sommeil
sans que nous dormions
jaune
tête de lion entée
V
me brouiller__________ tableau plat
et ombrageant les autres
ou colorés, ou transparents, ou lumineux
ombrager un peu __________parler particulièrement de
la Terre __________tendre exactement
aussi entre les tropiques
et les rivières pouvaient
tous les corps qu’on nomme mêlés
chaleur sans lumière lumière sans chaleur
de cendres en verre me semblant
les voit naître peu à peu
avant de lire ceci, faire couper
le cœur de quelque grand animal
tronc de l’arbre __________branches
plusieurs branches __________plusieurs branches
branches__________les onze petites peaux
oreilles du cœur
on peut voir à l’œil __________sentir avec les doigts
glace
expérience ordinaire des chirurgiens
par elles vers la main quelques passages
petitesse des pores
divers cribles divers grains
sans qu’il faille imaginer
les têtes__________un peu après
coupées, se remuent
mordent la terre __________dans le cerveau
lumière __________sons odeurs__________ goûts
la chaleur __________la faim__________ la soif et
les autres passions intérieures __________automates
machines mouvantes
la grande multitude des os
la figure d’un singe
toutes les occurrences de la vie
les pies et les perroquets
nés sourds et muets
l’inégalité entre __________peut compter les heures
non plus que les mouches
VI
et ayant rencontré un chemin
infailliblement la trouver
suivant empêché
plus outre __________commençant où __________plus loin
une Terre, et même, sur la terre
plusieurs diverses façons
laquelle de ces façons
en l’une de ces façons
en l’autre __________maintenant là __________vois
assez bien de quel biais
ni mes mains ni mon revenu
j’avancerais aussi plus ou moins
on regarde toujours de plus près
vu par plusieurs le papier __________ma mort
perdre le temps __________plus loin que le temps présent
l’heur de mon côté __________temps qui me reste
plusieurs occasions __________perdre __________diverti
on l’invente soi-même
moi-même divulguées __________extravagances qu’on
mal rapportées __________le lierre, qui ne tend point
les arbres __________pareils à un aveugle
faciles __________difficiles__________ achevé __________commencé
homme seul __________d’autres mains que les siennes
gens qu’il pourrait payer
s’offriraient peut-être payés
quelques difficultés
coûter si peu de temps qu’il n’y
perdît
loisir __________ôté __________comme des crimes
usé inconnu dit
deux ou trois mots en un jour, à jouer
la tablature __________la langue de mon pays
je jouirai sans empêchement__________ loisir
les plus honorables emplois de la terre
…………
jaune
qu’on nomme
un jour à jouer
terre dans le cerveau
autres mains que les siennes
moi-même divulguée
extravagances qu’on
mal rapportées
erre qui ne tend
onze petites peaux
il pourrait payer
mes mains mal rapportées
un peu de cuivre et de verre
deux ou trois mots
et le sable
comme une fable
une Terre et même sur la terre
tous les corps qu’on nomme mêlés
………….
loisir
comme des crimes
usé
inconnu
jaune
tête de lion entée
figure d’un singe
Dieu seul __________et le sable
à rejeter
par elles vers la main
tendre exactement
déserts déracinant rencontrées
tous ces corps qu’on nomme
mêlés
terre mouvante
machines mouvantes
divers grains
sans qu’il faille imaginer
………………
pour jouir de leur loisir sans s’ennuyer
empêcher que son loisir ne lui fût ôté
je jouirai sans empêchement de mon loisir
et le sable
vu par plusieurs
toujours plus près
rues courbées et inégales
comme une histoire
comme une fable
rencontrées
de cendres en verre me semblant
cœur de quelque grand animal
et les rivières pouvaient
aucune occasion de perdre
le temps
coûter si peu
de son temps qu’il n’y
perdît
…………..
mêlés homme seul
aucune matière particulière
comme un homme qui marche seul
dénombrements ombrager
encore peut-être
été au commencement
les rues plus belles
quand elles sont en danger
sab
tantôt tantôt
me brouiller
dans un tableau plat
la soif
plus loin que le temps présent
l’heur
de mon côté
………..
dans le milieu d’une forêt
expérience ordinaire des chirurgiens
longue durée de la guerre
quiconque
si peu de son temps
quiconque
et les rivières pouvaient
non plus que les mouches
………………….
infailliblement être payés
regarder de ce biais
assez bien de quel biais
ni mes mains demi-sauvages
la même chose qui vous a plu
infailliblement la trouver
qu’il n’y perdît
la langue la tablature
regarder de ce biais
assez bien de quel biais
non plus que les mouches
……………….
milieu d’une forêt quelque part bêtes diamants demi-sauvages à regarder de ce biais courent s’en éloignent malades courent la chose du monde désirent arriveront longues chaînes géomètres biais mêmes choses toujours le droit en des difficultés ce désir mathématique le lierre les arbres on l’invente soi-même onze petites portes petites peaux infailliblement payés la tablature .pour trouver achevé commencé la terre mordent la langue les — têtes un peu après une Terre et même sur la terre infailliblement je vois assez bien de quel biais le temps le papier ma mort perdre vu par plusieurs omettre le temps les plus honorables emplois de cuivre et de verre peuples ayant été quelques chiffres tantôt d’un côté tantôt d’un autre sentir avec les doigts la longue durée de la guerre s’arrêter ne pourraient tenir jaune le chemin comme un homme qui marche seul si peu de son temps tout un peuple perdît ma vie comme en un tableau peut-être du plus et du moins éloignées cachées comme une histoire comme une fable étoiles fixes des perroquets tronc de l’arbre ou colorés ou transparents ou lumineux aucune matière particulière les douleurs et la pauvreté faire couper avant de lire ceci ces grands corps trop malaisés comme les oiseaux d’autres mains servir de leurs yeux qu’on peut voir à l’œil sur du sable et sur de la boue rencontré dès ma jeunesse tout le temps qui me reste la terre mouvante les pies et les perroquets nés sourds et muets remis à voyager se remuent petitesse des pores ouvert aux plus ignorants suivre s’écarter dénombrements s’entresuivent parmi les Perses et les Chinois encore moins s’arrêter ouïr les sons sentir les odeurs machines mouvantes l’arbre sang leurs yeux de faire à rejeter goûts ayant rencontré un chemin ne doivent pas errer chaleur en tournoyant soif toutes les occurrences de tomber dans le milieu d’une forêt je loisir étoiles fixes je jouirai étoiles fixes sans empêchement faim ombrager un peu on doit infailliblement la trouver sable faim rues courbées et inégales le reste ne me touchait point soif je vois ce me semble en même façon que les grands chemins tournoient entre les montagnes se trouvant égarés divers grains marcher toujours tomber parcelles sans qu’il faille imaginer quelque part au moins à la fin ma mort les onze petites peaux en l’une de ces façons de l’eau de l’air des minéraux mes mains d’autres mains une Terre et même sur la terre payés ou le désir d’apprendre d’une forêt quelques passages par curiosité mordent la terre automates mon inclination m’éloigne perdre la longue durée de la guerre à rejeter la terre mouvante et le sable ne marchent que fort lentement la chose du monde comme une fable de la Chine ou du Mexique ténèbres vrai chemin cœur de quelque grand animal qu’il pourrait payer tout le reste je vois assez bien plusieurs branches de quel biais plusieurs branches mes mains une Terre s’écarter branches ceux qui vivent faciles difficiles branches on l’invente soi-même avant de lire dans le milieu d’une forêt sans s’ennuyer perdre coûter mêlés plus loin que le temps présent les peuples les pies et les perroquets se remuent la chose du monde un peu de cuivre et de verre le vrai chemin tantôt d’un côté tantôt d’un autre imitant moyen très efficace en ceci les voyageurs les goûts dans le cerveau diverses voies en aucun endroit de la terre perdre la langue de mon pays perdre on l’invente soi-même ma mort en tournoyant montagnes qui n’étaient bâtis que faim regarder de ce biais comme les oiseaux malades ma mort de si extrêmes contentements divers cribles divers grains encore peut-être été au commencement le hasard seul
…….
biais je vois une Terre et même sur la terre sur le papier petitesse des pores mes mains longues chaînes mon inclination la faim la soif la chaleur la chose du monde sans empêchement s’accoutumer à regarder de ce biais quel biais sang géomètres de la Chine ou du Mexique de l’eau de l’air du feu des minéraux en des difficultés de cœur de quelque grand animal mathématique le sable en prison à rejeter le sable leurs yeux diamants malades ceux qui courent suivent toujours font infailliblement ce désir remis à voyager longues chaînes cachées comme un homme qui marche seul usé comme des crimes choisir les chemins quelques chiffres peuvent avancer étoiles fixes peut-être été au commencement la soif un peu de cuivre et de verre les sons s’en éloignent l’heur de mon côté petites peaux automates sur du sable et sur de la boue laquelle de ces façons mêlés emplois d’autres mains coupées les montagnes se remuent et les autres passions intérieures la longue durée de la guerre difficiles leurs yeux ils voulaient se servir achevé commencé tablature honorables emplois têtes forêt minéraux la Terre mordent la terre ceux qui vivent s’éloignent lorsque les pies et les perroquets vont justement où seul architecte la glace des lignes quelques chiffres ils désirent ils arriveront ayant rencontré la longue durée de la guerre ni mes mains ni mon revenu autant de parcelles le lierre les arbres l’eau la même chose qui nous a plu le temps le hasard et ]es rivières dénombrements au moins de tomber comme une histoire comme une fable pour aller plus droit coûter et ombrageant les autres choisir les chemins égarés toute leur vie toutes les occurrences demi-sauvages les rues plus belles quiconque la faim quelques passages quelques chiffres non plus que les mouches ni mes mains ni la langue de mon pays je vois ce me sable perroquets au moins à la fin à rejeter les voyageurs pareils à un aveugle les mouches quand elles sont en danger mathématique ce biais à la fin au commencement quel biais la tablature singe sur le papier les grands chemins les montagnes singe milieu d’une glace la faim la chaleur mouvante machines à rejeter le hasard ce biais la longue durée la guerre odeurs en tournoyant sans qu’il faille imaginer tomber imaginer les douleurs on l’invente soi-même lion singe rencontrées plusieurs branches de ma mort extrêmes contentements malaisés divers cribles le hasard sans que nous dormions plus loin que le temps présent automates dans le milieu d’une forêt civilisés sourds et muets livres étoiles fixes imitant la terre mouvante et le sable quelques difficultés qu’ils peuvent sentir avec les doigts tronc de l’arbre un peu après chaleur faim quelque part quel biais machines de temps qu’on nomme rencontrées qu’on nomme emplois qu’on nomme et les rivières pouvaient Et pour parler des choses humaines ma mort très florissante couleur de la guerre le sable la petitesse des pores un grand animal d’apprendre le sable par curiosité et ombrageant les autres et les rivières le reste ne me touchait point la Terre imitant la terre entretiens inutiles loisir loisir le sentier les peuples milieu d’une forêt vu par plusieurs la faim la couleur plus outre qui marche seul plus loin qui tournoient en tournoyant ce désir rues courbées et inégales imaginai ceux qui vivent forêt déserts la même chose qui nous a plu je jouirai la Terre et même la terre les têtes les doigts leurs yeux ténèbres voyageant errer marcher diamants sourds longue durée de la guerre ce biais quel biais les rivières
………..
eau air feu minéraux perroquets État plusieurs diverses façons mes pensées une ville mes mains mon revenu sur le papier le lierre les arbres les plus honorables sur du sable et sur de la boue montagnes de cuivre et de verre mon inclination sable suivent avancer marcher ne marchent montagnes bêtes qui courent lentement déserts la chose du monde toutes les choses quelques chiffres tournoient biais civilisés livres prison autres mains la soif de l’eau avant de lire longues chaînes faire couper la langue de mon pays machines loisir de cuivre et de verre chaleur qu’il pourrait payer diamants mathématique soif ne me touchait comme une histoire comme infailliblement odeurs coupées imitant odeurs imitant tomber ce biais on l’invente ville afin de me détourner des rivières langue temps payés histoire petitesse grands chemins malades hasard les mouches au commencement à la fin me brouiller guerre seul infailliblement si peu une histoire chaleur les têtes tournoyant ni mes mains d’autres mains que les s’offriraient imitant montagnes imitant la longue durée de la guerre ma jeunesse mon revenu de verre tantôt d’un côté tantôt d’un autre succession de temps oiseaux trop malaisés à relever quelques passages dans un tableau plat ma mort entre les tropiques maintenant là forêt sable figure infailliblement la trouve
Michel Vachey
Revue Pli, numéro 08, 2017