14 janvier – 13 : 53
Réfléchir sa pente.
4 février – 12 : 44
Éparer geste tendre tourne autour.
4 février – 12 : 44
Rassemblement.
5 février – 08 : 58
Le plat du chemin aspérités en regard coulisse une ligne renversée seule.
7 mars – 22 : 35
Tant qu’il n’y a pas de visage il y a les lettres du nom entier sur les couvertures. Le blanc autour espace le noir le son. Soudain ses traits, inattendus. Chaque caractère s’y grave s’y applique s’y fond. Le visage apparaît alors comme déjà griffé, immanquablement écrit.
8 mars – 14 : 29
Et puis ce sont des pièces inajustées, une distance sans lien, pourquoi pas sans lieu, au pire.
16 mars – 04 : 20
Vous êtes invisible. Devenir visible. Devenir invisible.
18 mars – 19 : 39
Elle dit c’est une sorte de journal. Elle pense à éphéméride serait la lumière son histoire d’absorption et d’appel. Jamais face une parole de l’image tout déposer pour cette invite, sentir la construction à distance la connivence à travers touchée toujours de ces présences.
20 avril – 12 : 16
Tout sera saisi, resteront les objets l’intérieur et un flottement.
22 avril – 16 : 48
Toile liquide revenante, pointes fuseau, étrange heure de sieste.
22 avril – 16 : 50
Ou fleuri comme maintenant, plateau vague, devant la traduction.
13 mai – 15 : 25
Au-delà rien. Rase le sol. Juste sous la surface longtemps. Les paupières épluchées. Rabattues.
14 mai – 08 : 09
Passe bras tendus s’éloigne.
14 mai – 11 : 12
Il suffit où tout se transforme.
16 mai – 17 : 46
Rien ne filament continue tissu déchire.
18 mai – 22 : 22
Ça voudrait de l’orage.
18 mai – 22 : 45
On fait ça pour ça. Ces visages grondent pour ça perdent leurs traits à cause de ça s’usent sur ça.
30 mai – 11 : 42
Avale sa forêt.
5 juin – 21 : 41
Une machine, une avancée, une terrible façon de fendre, quelque chose d’arrêté, une traque.
8 juin – 01 : 04
Le terrain si il existe est occupé.
8 juin – 01 : 07
N’y sera donc pas car écrit prend des notes sur un carnet à l’écoute.
8 juin – 01 : 07
Part avant.
8 juin – 01 : 21
N’y croisera donc personne.
12 juin – 14 : 53
Des tâches.
12 juin – 21 : 23
Nue quelque chose champs de métal glisse vers.
22 juin – 09 : 05
Construction tranquille des provocations pour l’effet escompté.
22 juillet – 08 : 29
Soudain aspiration ne pas s’y méprendre par une fenêtre glacée intérieure éclairée vert dans tous ces verts de l’humide derrière les vitres porte ouverte vie allongée déplacement dans les tissus tu sais que l’attendre.
22 juillet – 08 : 33
Battre les degrés pour la dislocation de part et d’autre bras de végétations, chaque épaule forme diverse.
22 juillet – 08 : 36
Y avoir été. Recevoir les passages invisible l’intérieur car l’ombre contient souffle seulement en rais éclaire chaque.
22 juillet – 08 : 37
Perte, marche, assise, chaise, sentir la véranda, un voilage, une grotte.
22 juillet – 08 : 43
Rareté vue de l’intérieur montant de chaque vitre invite des huisseries, leur densité à la main.
22 juillet – 08 : 46
Lumière éparse amplitude de part et d’autre de ce cadre encore stabilisé rose pâle puis variation de l’ombre, en sortir.
22 juillet – 14 : 13
Déjà passer par cet antre soulèvement porteur de racines. S’y tenir les
angles effondrement.
22 juillet – 19 : 20
Le ruisseau est personnel et ne peut rien avance la mécanique prolonge constamment un surplace dans l’huile de la lumière.
23 juillet – 23 : 09 – Avaler ce qui reste les yeux derrière la tête aucun rapport signal sur bruit éclair surface vide penche ne se penche plus vers.
23 juillet – 23 : 16
Sens écailles la tête la première un drame entier à cru écume déborde sans
y croître.
23 juillet – 23 : 18
Résoudre le vide de son épaisseur de jeu.
23 juillet – 23 : 23
Mais parole rentrée ses bords raclent fournissent motifs à revenir perdre le plus précieux.
24 juillet – 11 : 05
La couverture ancienne arrière-plan confondu avec la mousse manière noire s’étend.
24 juillet – 17 : 16
Sans souffle, volée.
31 juillet – 18 : 28
Comme la tête sous l’eau les images peuvent se succéder.
26 août – 01 : 52
La nuit couvre jusqu’à l’angle dans la fenêtre le bleu subit sa lumière propre traverse les vitres fend la rambarde brochant à sénestre éveillé au miroir de mon œil.
3 septembre – 11 : 58
S’engouffrer dans des pans inadmissibles, inadmis, tenir à distance l’enragement l’abonde mais revient mordre à hurler.
3 septembre – 13 : 31
Penser à l’intérieur de cette chute à l’entraînement d’ensemble déchaîne une mémoire souillée.
4 septembre – 17 : 39
Se placer au lieu de la reconstitution de chaque pièce leur contact comme nasse y marcher.
5 septembre – 01 : 16
Douleur de la surface encore brisée pluie de cailloux gravillons fendillent éclats aucun reflet fuseaux pointe se soulève décible.
5 septembre – 16 : 56
Premier pas vers la vision des pièces.
6 septembre – 09 : 09
La nécessité de l’oscillation comme forme du lieu.
Esther Salmona
Revue Pli, numéro 06, 2016